Les investissements étrangers en Tunisie

Le gouvernement Tunisien envisage de poursuivre son programme de réformes structurelles, y compris l’assainissement budgétaire et la réduction de la dette publique en proportion du PIB. En conséquence, des incitations fiscales visant à accroître les investissements du secteur privé sont mises en œuvre et un code d’investissement libéralisé (le Code des incitations à l’investissement) a été élaboré pour encourager les investissements étrangers.

Le code prévoit la loi qui régit les investissements nationaux et étrangers. Il consacre la liberté d’investir dans la plupart des secteurs et renforce l’ouverture de l’économie tunisienne aux investisseurs extérieurs.

De nombreuses sociétés ont dû faire face à des difficultés à la suite de la révolution, qui a causé l’instabilité dans la société civile. Toutefois, le gouvernement espère réduire le chômage et relever le niveau de vie au niveau de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en augmentant les investissements étrangers et locaux, la production et les exportations tout en maintenant l’inflation et les déficits budgétaires des comptes courants sous contrôle.

Les priorités comprennent la lutte contre les déficits du secteur financier, qui freinent la croissance, l’assainissement budgétaire, la réduction de la dette extérieure, la modernisation des infrastructures industrielles et l’amélioration de la flexibilité du marché du travail.

Les plans d’exploration pétrolière devraient également stimuler l’IED. Par exemple, Malte et la Tunisie discutent de l’exploitation commerciale du plateau continental entre les deux pays.

Les investissements étrangers en Tunisie

La Tunisie intéresse les investisseurs de plusieurs pays comme les Etats-Unis et les pays de Scandinavie, d’Europe du Nord et du Golfe. Récemment, la Tunisie a suscité un intérêt sans précédent pour les monarchies du Golfe. Leurs investissements dans les services, le tourisme et les banques ont plus que doublé ces dernières années. Le capital arabe représente actuellement plus de 20% de l’ensemble des investissements étrangers.

L’investissement étranger peut être encouragé en éliminant la nécessité d’une autorisation préalable pour l’acquisition de petites et moyennes entreprises et pour l’achat et la location de terrains et de locaux dans les zones industrielles et touristiques.

Fin mars 2014, un total de 2 636 entreprises étrangères, avec environ 329 000 personnes, étaient actifs en Tunisie selon l’Agence de l’Investissement Extérieur (FIPA).

Le nombre d’entreprises tunisiennes ayant une participation étrangère était de 1 844, dont 1 146 étaient 100% étrangers. 1 550 entreprises sont des exportateurs.

La France reste le premier investisseur en Tunisie avec 726 entreprises, l’Italie en deuxième position avec 539 entreprises, l’Allemagne avec 151 et la Belgique 126. Le nombre d’entreprises arabes établies en Tunisie est passé à 218, les entreprises asiatiques en comptant 23.

Parmi les 2 636 entreprises étrangères établies en Tunisie, seules 402 sont actives dans les régions intérieures. Les investisseurs étrangers bénéficient du libre transfert des bénéfices et du capital.

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